AU SERVICE DE L’ACCUEIL À QUÉBEC



Avec les beaux jours et la fonte de la neige, la vie reprend ses droits même à Québec ce qui nous permet de mettre ces énergies nouvelles au service de l’accueil. En effet, lors de la préparation de l’Assemblée générale, les participant-es à Québec avaient identifié, entre autres personnes vulnérables, les réfugiés comme personnes actuellement les plus en besoin.

C’est une des raisons qui nous a conduit à organiser tout d’abord une rencontre à l’occasion du Nouvel-an avec deux familles isolées d’immigrants, l’une originaire de Cuba et l’autre du Cameroun.

Par la suite, en raison des besoins, nous avons accueilli à la maison BON-AIR, une famille de six personnes, la famille NEDVYHA, réfugiés de l’Ukraine- Ils ont dû quitter leur pays en hâte suite aux bombardements qui se rapprochaient et, difficile à croire, à leur arrivée ils n’avaient qu’une grosse valise pour les 6 et chacun, chacune un petit sac à main. Le papa et la maman, Igor et Olena, et leurs enfants Yulia 23 ans, Olena, 16 ans, Dmitro 13 ans et Igor 10 ans. Ils occupent le sous-sol de la maison Bon-Air 



Ils sont accueillis par le comité de Lévis qui leur a trouvé un beau grand logement à Lévis mais … à partir du 1er juillet prochain seulement. C’est pourquoi nous les avons accueillis à Bon-Air en attendant que leur logement se libère. La communication n’est pas aisée (pas de français, un peu d’anglais … et l’acclimatation prend du temps mais ils font de beaux efforts pour s’insérer rapidement. Notre cuisinière Geneviève s’implique beaucoup pour leur faciliter la vie à Québec

[Une image contenant Visage humain, intérieur, habits, mur Description générée automatiquement] La maman et la fille aînée font des ménages en soirée, dans une école de Lévis et le papa vient de commencer à travailler pour un garage Kya. Les plus jeunes devraient commencer la francisation à l’école d’ici une semaine. Malgré la paix qui règne ici et la sécurité qui les entourent, Ils demeurent très inquiets car ils ont encore 2 autres fils, l’un est resté en Pologne et l’autre, à 20 ans, a été enrôlé dans la réserve pour l’armée de l’Ukraine.

Merci de les garder, toutes et tous, dans vos prières.

Christian Busset, associé